J'ai déjà laissé un commentaire sur le billet de Gilles par rapport au contenu validé et aux portails. J'ai pensé pousser la réflexion un peu plus loin suite au commentaire de Clément. En résumé, Clément (me corrigera si nécessaire) affirme qu'en général, les portails n'enferment pas nécéssairement les élèves, mais que les portails commerciaux ne respectant pas les standards et normes ouvertes auraient une tendance plus marquée à cela.

D'après moi, ce n'est pas seulement une question de respect des standards ou normes.

C'est plutôt cette drôle d'habitude qu'ont les gens qui développent les portails (dans le cadre scolaire) de vouloir que le portail soit le centre de l'univers (j'exagère à peine).

Un portail qui serve de centre de communication, je trouve cela très intéressant. Courriels, messagerie instantanée, partage de fichiers, tableau blanc. Tout cela est très intéressant.

Par contre, lorsque l'on étend le concept à rendre "captif" le moteur de recherche par exemple, ou encore des listes de "sites validés" (hum, il me semble que ça ressasse quelques discussions épiques ça), ou des sites web "entre nous" (le site web d'une école à l'intérieur d'un portail), alors là, je déchante un peu.

C'est dans ce genre d'initiative que l'enfermement dans un portail est risqué.

Remarquez, c'est le genre de choses qui peuvent, d'après moi, se passer auprès des personnes qui sont moins à l'aise avec les technologies. Les élèves, en général, ne se préoccupent pas de ces barrières. Si le portail les enferme trop, ils vont tout simplement passer à côté et ne pas utiliser les fonctions qui les gènent.

Ce qui est constructif dans cela, c'est d'éviter de tout planifier et d'attendre des années pour avoir des portails parfaits. Les gens ont souvent tendance à voir de tels outils comme étant statiques, ils y consacrent plus d'un an de développement, et finalement, lors du lancement, la technologie et les besoins ont changé.

J'ai pas de solutions miracles, mais entre autres, des outils "standards" pour des utilisations qui leur conviennent (un courriel, ça permet d'envoyer des messages à d'autres courriels dans Internet, c'est asynchrone, etc), c'est déjà un début.

On peut se créer en privé une liste de diffusion fermée pour s'entre-aider sur le logiciel OpenOffice par exemple.

Ou on peut profiter de la communauté et l'enrichir en utilisant un forum public, communautaire comme ceux de Linuxédu-Québec.

Deux façons de développer la culture de réseau. La deuxième (que ce soit sur Linuxédu-Québec ou ailleurs, tant que c'est public) me semble plus prometteuse que les portails captifs. La difficulté, c'est que pour des raisons "de validation", on a souvent tendance dans les portails à ne pas pointer vers des ressources publiques "non validées", même si cet aspect d'être capable de faire des recherches simples sur le web que j'avais déjà commenté est nécessaire dès le primaire.

Enfin, tout ça sont une série d'idées sur la question. Vos commentaires vont peut-être amener la discussion dans une autre direction ?