On réfléchit souvent dans les carnets sur de "grandes" choses, sur de grands principes... Parfois, même les petits actes quotidiens peuvent nous ramener à quelque chose de plus grand.
Ce questionnement m'est venu en épluchant des carottes pour le repas. Ma douce a été assez scandalisée (j'exagère un peu quand même) de me voir utiliser un morceau de papier essuie-tout pour recueillir les "épluchures" (ça se dit épluchures ?). Elle prend habituellement un circulaire publicitaire pour faire ça, de toutes façons, on les a déjà utilisé.
Vous devez commencer à connaître mon naturel sceptique, inquisiteur de la réalité. Oui, mais est-ce que le fait de souiller le circulaire, et de le jeter par la suite au lieu de le recycler (puisqu'il est sale, donc non recyclable), est-ce que c'est vraiment mieux que de prendre un papier essuie-tout qui a été fabriqué de toutes façons ?
Bon, je me fais pas mal l'avocat du diable, parce que je pense effectivement que le blanchiment de la pâte de papier nécessaire aux essuie-tout doit utiliser des produits chlorés nocifs pour l'environnement. Cependant, est-ce que le désencrage est moins nocif que ça ? Et le papier encré, il se décompose facilement au dépotoir ?
En fait, la solution, c'est la troisième voie. La collecte des matières compostables. À quand un Green Bin comme à Toronto ? Avec un plat comme celui là, plus besoin de papier journal pour ramasser tout ça ...