Ça fait assez longtemps que je répète que l'idée de passer au logiciel libre n'est pas une question de coûts mais de philosophie, de pérénnité des données, et de collaboration.
Le projet MILLE nous fait part d'une étude sur le coût comparatif des portails (via Linuxédu-Québec), fort bien.
Mais il ne faudrait jamais oublier que la marge de profit sur les logiciels propriétaires est souvent énorme, ce qui veut dire qu'ils contrôlent les prix comme ils le veulent (via Slashdot) . Si c'est une question uniquement de coûts, pas de problèmes, "ils" vont s'arranger pour ne plus que ça n'en soit une.
Et lorsqu'on se sera aperçu que le coût (initial) sera le même, on peut se poser d'autres questions tout aussi importantes:
- Qu'en est-il du coût de renouvellement ?
- Pouvons-nous adapter le logiciel pour nos besoins ?
- Le format dans lequel les données sont stockées est-il pérenne, ouvert, accessible si le logiciel X n'est plus supporté ou n'existe plus ?
- Voulons-nous encourager les élèves à utiliser des logiciels qu'ils n'ont pas les moyens de se payer ?
Bon, deux questions sur quatre portent sur le coût. Ce sont les questions qui frappent. Pourtant, les deux autres ne sont pas de petits détails en soi. Demandez dans le milieu de l'éducation combien de milliers de créations et de travaux que des enseignants avaient faits sur ClarisWorks sont aujourd'hui inutilisés parce que le logiciel n'est plus disponible, et que le format dans lequel les fichiers sont enregistré est un format fermé et propriétaire.