J'ai débuté la lecture du livre "Vivre les changements climatiques" (2è édition), de Claude Villeneuve et François Richard.

Je n'ai lu pour l'instant que le premier chapitre, et une petite pensée m'a trotté dans la tête.

La communauté scientifique s'entend pour dire que le virus H5N1 (page de Wikipédia remarquablement complète sur le sujet d'ailleurs) va tôt ou tard muter pour devenir transmissible d'humain à humain. Peut-être plus tard que tôt, mais néammoins, tous les moyens requis et plans d'urgences divers se mettent en branle pour pouvoir parer à cette éventualité dans les pays industrialisés.

Maintenant, faisons le parallèle avec le phénomène des changements climatiques.

Selon le livre de Claude Villeneuve, le GIEC démontre hors de tout doute un consensus scientifique par rapport aux changements climatiques. Selon moi maintenant, il s'agit du même type de consensus que pour la grippe aviaire. Il ne s'agit pas de savoir si ça va arriver, mais bien plutôt quand et avec quelle ampleur.

Je fais ce parallèle actuellement, et je suis encore plus scandalisé de constater les réactions de divers pays, gouvernements, et organismes face au phénomène. Tout cela nous amène à voir que l'horizon d'action de la grippe aviaire (1-2 ans) étant plus court que les échéances électorales, les décideurs voient l'importance d'agir. Devrions-nous allonger les mandats de nos gouvernements pour qu'ils se préoccupent adéquatement de ce qui risque d'affecter l'humanité dans les siècles à venir ?